Les premières semaines de juillet ont été intenses avec la fin d’un atelier mené cette année avec des ados et la création d’un jeu contre les fake news (j’en reparlerais) et répondre à un appel d’offre pour un autre jeu que je vais peut être développer cette année s’il est financé. Travailler ma formation conseiller numérique et faire le bilan comme je l’évoquais en juin… Et préparer la rentrée… il y a heureusement eu une coupure !
Qu’est ce que tu as fait pour les vacances ?
Si vous vous dites ça ressemble étrangement au titre d’une chanson des années 80, c’est probablement volontaire. qu’ai-je donc fait pendant ces vacances, et bien plusieurs choses, mais principalement j’ai déconnecté.
L’année qui s’est écoulée a été particulièrement intense en termes de travail, de projets, d’actions, et j’ai ressenti le besoin de faire une coupure assez complète avec les sujets en relation avec le numérique. Cela consiste principalement à ne pas faire autant que possible la veille permanente que je mène régulièrement sinon, utiliser mon smartphone que a de rares occasions, mais surtout passer du temps avec les proches.
À vrai dire cette coupure a été peut-être plus complète que ce que j’ai pu faire les années précédentes. pas de lecture en relation avec le numérique , ne pas penser aux articles que je dois écrire , ne pas suivre cette formation que j’avais repéré et dont je me disais que ce serait peut-être l’occasion de me plonger, pas même en profiter pour rattraper mon retard sur les films et séries, ou si peu.
Pourquoi une coupure aussi nette ? Peut-être parce que le reste de l’année mon travail de médiateur numérique a été quasi de façon permanente présent dans chaque jour de ma vie. le jour, le soir, les weekends, pas une journée sans veille, sans réfléchir à tous les sujets et projets qui m’intéressent. Je n’ai peut-être pas su voir venir la saturation, mais arrivé à l’été cette question de faire une pause s’est imposé comme une évidence.
Malgré la coupure des moments pendant lesquels le médiateur est revenu
Comme je l’ai déjà évoqué j’ai commencée une formation pour compléter le titre de responsable d’espace de médiation numérique, cela a voulu dire continuer à suivre ma formation en juillet et travailler et réfléchir sur le projet. Cette formation fera l’objet de plusieurs articles d’ici quelques mois.
Au-delà de ce travail attendu, le médiateur en vacances s’est retrouvé par deux fois à renouer avec ce rôle de façon inattendue.
J’ai eu la chance de pouvoir assister pendant quelques jours aux Jeux Olympiques à Paris.
À l’occasion de ces Jeux Olympiques deux applications ont été développées et permettait aux visiteurs de gérer leur billet, les déplacements, d’être informé de la proximité d’un événement pour lequel on avait un billet, etc… J’ai été plutôt heureusement surpris par ces applications que j’ai trouvé à la fois efficaces et bien pensées. En tant que médiateur numérique, cela me faisait dire qu’il y aurait sûrement quelque chose à raconter là-dessus. C’est finalement à la demande de touristes japonais puis néo zélandais que j’ai retrouvé ce rôle de médiateur lorsque l’un des nombreux bénévoles présents s’est retrouvé en difficulté pour leur expliquer le fonctionnement de celle-ci pour aller à un autre événement puis concernant l’appli billets. Le bénévole s’apprêtait à les rediriger vers un collègue à lui qui était déjà occupé avec d’autres personnes, je me suis donc proposé et j’ai pu leur expliquer en anglais comment utiliser l’appli.
Cette courte expérience me fait dire que nous intervenons parfois dans des cadres inattendus, par le fruit du hasard et des rencontres, pour dépanner ou pour répondre à la curiosité de ma voisine dans le train. Cela avait été le cas l’année dernière le cas alors que je travaillais sur mon ordinateur sur un texte sur l’intelligence artificielle, piquant la curiosité de la personne assise à côté de moi pour qui le sujet était encore quelque chose de très vague. Cette discussion avait fini en mini conférence le temps du trajet avec d’autres voyageurs
C’est sans doute ce travail de médiateur qui m’a permis de faciliter ses interactions avec d’autres personnes concernant ces sujet et m’a permis de me sentir légitime à intervenir. Nous sommes régulièrement en interaction avec le public sur de nombreuses questions et là où auparavant je ne me serais peut-être pas permis d agir, j’ai beaucoup plus de facilité aujourd’hui à proposer mon aide
Pour être tout à fait honnête, la coupure a duré 3 semaines. Depuis que je suis rentré, j’ai repris en partie mes habitudes. notamment celle de tester de nouveaux outils, et ce mois-ci en voici deux que j’ai adoptés
Arc Browser, un peu mieux qu’un navigateur classique
Arc est un navigateur web propriétaire développé par The Browser Company depuis 2023, basé sur Chromium et fonctionnant sous macOS, iOS et Windows. Je ne vais pas vous faire la liste des fonctionnalités que propose ce navigateur, la vidéo ci-dessous détaille assez bien celle ci.
Petite précision importante, l’intégralité de ces fonctionnalités ne fonctionnent que si votre machine est un mac ou un pc sous windows 11. Arc a récemment sorti une version compatible windows 10 (celle que j’utilise actuellement) qui n’a pas toutes les fonctionnalités présentées. Et… pas de version linux pour l’instant.
Ce que j’aime dans les fonctionnalités dont je dispose :
- La possibilité de me créer des espaces séparés et de passer de l’un à l’autre. Je me suis créé ainsi différents espaces, l’un dédié à mon travail au centre social, un autre à ma veille et mes centres d’intérêts numériques, un autre pour le perso “loisir”… Chaque espace a ses propres liens permanents qui rendent l’accès aux sites immédiats.On peut ainsi créer autant d’espaces qu’on le souhaite et passer de l’un à l’autre en cliquant sur les icônes en bas de la sidebar. Cela transforme la navigation et l’utilisation d’un navigateur en permettant de séparer les usages.
- Le nettoyage des onglets
- La faible consommation de CPU par rapport à chrome par exemple
- La possibilité d’utiliser mes extensions chrome sur ce navigateur
- Le respect de la vie privée : Arc annonce s’engager en faveur de la protection de la vie privée et assure ne jamais vendre les données de ses utilisateurs.
- La sidebar, un espace sur le côté dans lequel on retrouve de haut en bas, les favoris, les onglets épinglés et les onglets ouverts. Ultra pratique pour accéder directement à ses onglets habituels et permanents et la possibilité à la fin de la journée de “nettoyer les onglets ouverts” automatiquement (fini les 100 onglets en même temps) ou de les ranger dans des dossiers si on veut les conserver… etc..
- Il y a encore d’autres fonctionnalités comme le split screen ou bien encore le PIP (détacher une vidéo d’une page pour l’afficher par dessus) mais je ne vais pas vous faire le détail de tout ce qu’Arc permet, il y a des articles pour cela.
Pour résumer, toutes ces fonctionnalités permettent une meilleure concentration et proposent une expérience de navigation différente. Si cela demande un temps d’adaptation, celui-ci est plutôt rapide.
Malgré tout, je ne sais pas encore si c’est un outil que je recommanderais aux personnes que j’accompagne à moins qu’elles soient plutôt à l’aise avec l’outil informatique, car ce navigateur est quand même un peu à part. J’utilisais pour ma part chrome et firefox, mais cet outil change la donne.
Notionsender, recevoir mes newsletters directement dans notion
Je suis un utilisateur quotidien de notion qui doit parfois jongler pour sa veille avec d’autres outils. Notamment s’agissant des newsletters auxquelles je suis abonné que je reçois ou recevais sur des adresses emails et il fallait donc consulter en ligne la newsletter puis la sauvegarder dans notion via l’extension…
J’ai trouvé une solution appelée notionsender qui me permet de recevoir ou envoyer des emails depuis Notion.
L’outil met à disposition plusieurs modèles pour envoyer des newsletters ou des mails plus classiques. Il possède un modèle aussi pour la sauvegarde des emails dans une base
C’est une solution freemium dont j’utilise la formule gratuite qui permet de sauvegarder jusqu’à 100 mails et d’envoyer 50 mails. On peut aussi choisir un abonnement par 3 mois à 9.99$ qui permet notamment de planifier l’envoi des emails
Si je l’utilise uniquement en “réception” pour avoir mes newsletters dans une base, ce système permet aussi d’envoyer des e-mails directement depuis Notion. Si vous créez une nouvelle page dans une base Notion et que je la formate sous forme d’e-mail, je peux spécifier le destinataire, l’objet et le contenu du message et l’envoyer sans quitter Notion.
Je peux de plus séparer mes newsletters en fonction de leur finalité, par exemple entre le “pro”et le perso en utilisant une adresse e-mail unique pour chaque base de données Notion. D’autres fonctionnalités existent, on peut créer des automatisations, mais ce n’est pas actuellement mon usage.
C’est aussi ça la rentrée
Depuis mon retour c’est la préparation de l’année, d’ateliers et de jeux que je vais peut être réaliser en fonction des réponses à des appels d’offres d’avant l’été. C’est aussi un webinaire de découverte de la nouvelle version de l’espace coop des conseiller numériques avec une phase de tests d’ici quelques semaines (spoiler, il y aura des bonnes évolutions). Mais c’est aussi commencer à avancer des projets de jeux ou d’outils pour les médiateurs dont je vous reparlerais prochainement.
Si je ressens le besoin de calmer un peu le jeu, j’ai l’impression qu’une autre partie de moi n’a pas envie de faire de pause dans les projets. Je vous tiendrais donc au courant de quelle partie de mon cerveau va gagner ces prochains mois.
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